S’il a une dame qui fait parler d’elle en pétanque et en France, c’est bien Fanja Aubriot qui multiplie les titres au fil des ans. Intraitable aux tirs, elle arrive à se surpasser dans les moments difficiles.  Pour tout dire, elle est devenue l’une des meilleures à ce poste.

Elle n’était pourtant venue à la pétanque qu’après une blessure au golf au printemps de 2004. Et sans en faire une obsession, elle s’est entraînée comme elle l’avoue durant ses temps libres c’est- à-dire pas beaucoup surtout après la naissance de ses quatre enfants.

Casper2. On la surnomme d’ailleurs Casper2 en référence au petit fantôme des bandes dessinées en raison de ses nombreuses absences du temps où elle était à cheval sur trois pays dont la France, le Gabon et Madagascar. Mais avec le temps, elle est devenue de plus en plus performante plus particulièrement aux tirs.

Et depuis les titres s’enfilent avec un titre de championne du monde en tête à tête en 2015 en Thaïlande où elle a aussi enchaînée le titre en triplette sous les couleurs de Madagascar.

Ses victoires dans les tournois sur le territoire français ne se comptent plus. Surtout si elle prend comme coéquipier un Malgache notamment Masaka Bezandry en 2009 au National de Saint Juers.

Elle aussi remporté le Critérium international de 2011 avec Masaka et Cocklet.

Une redoutable doublette. Dans les doublettes féminines, Fanja s’est associée avec Volana Minuzzo, une ancienne internationale malgache, enfilant à chaque sortie des victoires.

Logique donc si aujourd’hui et dans les rendez-vous de la pétanque en France, on s’arrache les services de Fanja Aubriot. Evidemment pour la course à la victoire puisqu’elle reste très performante en témoigne sa finale perdue du championnat de France 2018.

Mais ce n’est pas pour autant qu’elle va défendre les couleurs françaises en ayant la double nationalité car elle avoue prendre du plaisir avec les Malgaches où outre Volana, elle cite aussi Tita Kely mais également Masaka, Tita, Cocklet, Toutoune et Lahatra. L’élite en quelque sorte. Celle qu’elle a l’habitude de côtoyer à chaque week-end.

Clément RABARY

Source: Midi-Madagasikara du 23 janvier 2019.