Les éliminatoires pour le Star Master de Thaïlande ont largement rempli leur contrat avec 35 équipes issues des quatre coins de l’île. Un succès qui en appelle à un autre puisque le président du FCBT n’écarte pas l’idée de tenir un second rendez-vous pour qualifier deux autres boulistes.

bossL’expérience a fini par parler ! C’est le moins qu’on puisse dire du verdict des qualifications malgaches pour le Star Master de pétanque de Thaïlande, puisque la victoire est revenue au champion du monde Jean Randrianandrasana qui fut associé à Amir de Nosy-Be.

Coups pour coups. Les deux hommes ont pourtant connu une entame de match très difficile face au Colonel Naivosoa Rakotomalala et surtout la révélation de ces qualifs, en l’occurrence « Havana » ou Haja Rafanomezantsoa.

Auteur d’une demi-finale euphorique face à Honorus et Tita (13 à 10), ces derniers ont débuté la finale pied au plancher pour mener au score.

Mais le temps de faire quelques réglages, Jean et Amir se sont accrochés pour rendre presque coups pour coups les carreaux de Havana.

A 10 partout, Jean sortit le grand jeu, aidé il est vrai par les premiers ratés de Havana jusque-là étincelant. L’expérience sans doute car sur ce chapitre, le duo Jean-Amir a des cartes à faire valoir.

Têtes couronnées. Jean avec son titre de champion du monde 1999 semble être revenu à son meilleur niveau tandis qu’Amir, inamovible champion d’Antsiranana en raflant au passage tous les concours à Nosy-Be, est parvenu à rester très concentré mais aussi efficace car le pointeur qu’il a toujours été, savait aussi s’y prendre lorsqu’on l’obligeait à tirer.

Et dire qu’Amir, de son vrai nom Andriamilerovason Moïze Amiroudine, n’avait que trois années de pratique au plus haut niveau.

Cette qualification pour le Star Master de Thaïlande va permettre à Amir de grandir, sur le plan tactique s’entend, car il sera en contact des meilleurs boulistes du monde avec les Français Webel, Leboursicaux ou encore Dylan Rocher. Autant de têtes couronnées en fait, mais sur ce chapitre, Jean Randrianandrasana fait aussi figure d’épouvantail à Pattaya où il bénéficie d’une solide réputation.

Comme il avait déjà gagné en 2014 avec Carlos, Naina Ragasy et Tiana, il ne passera pas, c’est certain, inaperçu.

Clément RABARY