Coup de tonnerre hier quand le président de la Fédération de Sport Boules Malagasy, Dolys Randriamarohaja, convoque un point de presse pour faire part de sa décision de tout arrêter jusqu’à nouvel ordre.

Dolys Randriamarohaja et la FSBM vont se mettre involontairement en veilleuse. Et s’il avoue qu’il n’a nullement l’intention de se mettre à dos l’Etat par le truchement du ministère de la Jeunesse et des Sports, il annonce qu’il attend une position claire de la part des responsables, à tous les niveaux, pour régler ce différend qui risque de pénaliser la pétanque, une des rares disciplines où Madagascar peut briller au niveau mondial.

Date limite. Et de rappeler l’urgence de la situation puisque les championnats du monde juniors et dames auront lieu au mois de novembre au Cambodge et que la date limite de l’engagement est fixé au 15 septembre.

« J’ai déjà tout fait pour que Madagascar se qualifie aux championnats du monde hommes à Lausanne pour 2020 en payant de ma poche les frais pour se rendre au Togo mais voilà qu’on me dit que si remboursement il y aura, ce sera au bénéfice de la FMP qui, aux yeux de nos dirigeants, existe encore malgré la suspension prononcée par la fédération internationale », déclare Dolys Randriamarohaja avant de rajouter que devant le Président Claude Azema, la FMP n’a plus aucune existence légale.

Gagne pain. Du coup l’envoi des boulistes en France a été suspendu par la FSBM à qui on n’avait pas donné droit tout comme la FMP rayée de la liste jusque dans les consulats, selon une lettre de Claude Azema.

D’ailleurs le ton commence à monter dans les rangs des boulistes privés de leur gagne pain pour la simple et bonne raison que la FSBM se garde d’émettre des licences, un document indispensable pour participer aux différents tournois sur le territoire français.

Nuance précise, au cours de la conférence de presse d’hier, Dolys Randriamarohaja car c’est le MJS qui l’interdit.

Clément RABARY

Source: Midi-Madagasikara du 05 août 2019.