Les quatre équipes nationales de pétanque qui iront défendre nos couleurs aux championnats d’Afrique au Burkina Faso et aux championnats du monde en Espagne sont confiées à des grands joueurs d’expérience pour leur encadrement. Des choix qui ne se discutent pas tant les quatre hommes ont fait parler d’eux sur la scène internationale.

Honneur aux dames, les championnes de Madagascar avec Anja, Tence et Tahiry sont confiées à Jean Randrianandrasana, champion du monde de 1989 à La Réunion et qui a été, à deux reprises, vice-champion du monde du tir.

Entente parfaite« Ce choix nous honore car Jean était notre propre entraîneur lors du sommet national à Toamasina et a pratiquement offert le titre grâce à un coaching gagnant », confie Anja, la pointeuse du groupe et néanmoins présidente de la ligue Atsinanana. L’entente est donc parfaite au sein de cette équipe prête à tout pour ramener d’Espagne le titre mondial.

Les juniors seront, pour leur part, sous la houlette de Faly Rajaonosoa qui a déjà conduit les juniors en finale du championnat du monde en France. Un éducateur né, Faly sait parler aux jeunes et gageons qu’il saura motiver cette redoutable triplette du PAC Ampitatafika.

Les vice-champions de Madagascar qui vont partir au Burkina Faso vont être encadrés par Tota Victorien Razafindrasendra. Le même qui a été à la tête de l’équipe victorieuse de la Coupe des Nations à Tana sans parler de ses nombreux titres de champions de Madagascar. A la différence des autres entraîneurs, Tota est titulaire d’un diplôme d’entraîneur de niveau 2. Ce qui ne gâche rien.

Diamants bruts. Le dernier et non des moindres se trouve être le plus capé de tous. Nanou Christian Andrianiaina va, en effet, diriger les seniors au championnat du monde d’Espagne. Conscient que la triplette de l’UBM Ambohitrimanjaka a un réel talent, Nanou estime encore pouvoir faire plus pour ramener jusqu’au titre mondial le trio ou plutôt le quatuor car la FSBM est en train d’organiser un regroupement pour désigner les quatrièmes joueurs de ces équipes.

Il a assez d’expérience pour tirer partie de ces diamants bruts au sommet de la hiérarchie mondiale.

A noter qu’avec le titre de champion du monde à Mahamasina, Nanou a été, par deux fois à Pattaya et à Izmir, vice-champion du monde en échouant à chaque fois devant les Français dont Lacroix, Quintais, Suchaud et Dylan.

Nanou est donc mieux placé pour trouver la faille dans le jeu des Français qui font toujours figures de favori.

Autant dire que les chances de devenir champion du monde sont réelles pour ces équipes malgaches. A charge maintenant pour l’Etat de tout faire pour qu’elles puissent se préparer convenablement et surtout qu’elles soient soutenues activement par l’Etat comme ce dernier l’a fait pour le Centre de Formation de Football d’Andoharanofotsy. C’est tout aussi simple que cela…

Clément RABARY

Source: Midi-Madagasikara du 21 septembre 2021.