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Heriniaina Andriambelosoa affiche un bel optimisme.

Le président du comité d’organisation du championnat du monde de pétanque 2016, Heriniaina Andriambelosoa, fait un premier bilan de la préparation de cet événement où il reconnaît que c’est compliqué mais que pour l’instant, Madagascar n’est pas à plaindre. Récit.

Midi Madagasikara : Le coup d’envoi du championnat du monde de pétanque sera donné dans une semaine. Où en est le comité d’organisation que vous présidez ?

Heriniaina Andriambelosoa : « Pour aller droit au but, j’avoue que ce n’est pas facile mais que Madagascar est dans le temps.  Sans être fin prêt, le comité et tous ses membres que je voudrais remercier ici, affichent aujourd’hui une grande confiance. Mais encore une fois, il y a tant de choses à faire. Mais pour commencer par la bonne nouvelle, je reviens des travaux au Palais des Sports où l’équipe malgache a droit au terrain d’honneur et je peux vous dire qu’on a là une surface adaptée aux besoins des boulistes malgaches. Moi en tant que président du comité d’organisation, je ne gère pas la partie technique mais plutôt tout ce qui est côté cour d’où mon bonheur de voir que nos hommes ont réalisé un beau travail. »

Midi : Et l’hébergement ?

H.A. : « Là aussi, il n’y aura pas trop de difficultés car on a revu à la baisse nos exigences pour s’appuyer sur la capacité d’accueil de Tana et qu’au final tout le monde a accepté pour peu qu’on  ait tout au moins le confort d’un hôtel 3 étoiles même s’il ne l’est pas en théorie. Un consensus suivi d’autres avec l’arrivée des boulistes de la Nouvelle Calédonie de ce jour qui sont pour l’instant logés au Pergola mais ils réintègrent l’hôtel Colbert le 29 novembre avec les autres délégations.  Je ne pense pas que l’arrivée des Français le 26 novembre posera de problèmes. Coïncidence heureuse, Suchaud et ses camarades arriveront le même jour que le président François Hollande. »

Midi : Y a-t-il d’autres zones d’ombre ?

H.A. : « Juste quelques détails comme l’équipe médicale pour le contrôle anti-dopage qui nous vient des Seychelles mais avec la supervision du médecin de la Fédération internationale, le Dr Cervetti . Il y a aussi les hôtesses qui doivent parler l’Anglais et le Français. Mais le vrai problème vient des obligations de la charte pour la couverture télé qui veut qu’on doit choisir des couleurs pour éviter le reflet alors qu’il existe des logos des sponsors qui ne sont pas compatibles avec cette exigence.

Enfin il reste le problème de la restauration car il va falloir non pas bien cuisiner mais bien d’offrir une cuisine du monde à même de satisfaire les délégations des 48 nations participantes. Pour le reste, je suis convaincu que l’accueil légendaire des Malgaches fera le reste… »

Propos recueillis par

Clément RABARY 

Source: Midi-madagasikara du 23 novembre 2016.